AVRIL, mon mois sans alcool

mardi, avril 17, 2018

Un mois sans alcool? Certains me diraient "Ok, pas de problème, je ne bois pas ou peu alors j'en vois pas l'utilité". 

Je ne te cache pas que chez la grande majorité des gens qui m'entourent, annoncer un mois sans alcool embraye plutôt sur " POURQUOI? T'es enceinte???"



Tu me diras c'est quand même un sacré raccourci, de penser que ne pas boire, c'est seulement pour les femmes enceintes! Ou parce que t'es sous antibiotique aussi.

Pourtant c'est celui que beaucoup et pas seulement mes proches peuvent te faire, quand tu annonces que pendant un mois tu ne bois pas d'alcool.

Après le mariage fin Mars, qui est venu après plusieurs soirées à la bière ou au vin à fêter nos EVC (Enterrement de Vie de Célibataire, pas l'accident cérébral hein), à décompresser ou à préparer le mariage, mon mari (oui je confirme ça fait encore bizarre de l'écrire si tu te posais la question) et moi avons eu envie de faire une pause.

Elle ne vient pas parce que trop d'excès, mais parce que trop d'occasions de boire, et trop d'occasions où on ne pensait qu'à bière bien fraîche, alors que ce n'était pas obligatoire.

Attention, je ne te parle pas de mon mois de sevrage pour te faire culpabiliser de boire de l'alcool, ou pour diaboliser le fait d'en boire.

Je t'en parle parce que justement on est amateurs de vins ET de bières (oui madame!)!
Aussi on a remarqué que plus on apprécie les deux, moins on a envie d'en boire pour boire. Mais que ce plaisir peut aboutir aussi à une consommation trop régulière.

Parce que quand on y regarde, et quand on y réfléchit bien, il est maintenant plus facile à notre âge de commander un verre de rouge ou une bière qu'un soda ou un jus de fruit (qui ne sont pas d'ailleurs pas mieux, mais on y reviendra) ou entre amis de se faire une bouteille au dîner qu'une pause thé.

Pour moi, l'alcool a toujours sonné comme partenaire des moments de fêtes ou des moments conviviaux. Je ne bois pas seule, je ne me souviens pas d'avoir acheter une canette au frais pour me la siffler en solo au parc. Mais avec une amie si. 

Je sais que l'alcool sous toutes ses formes connaît maintes parti-pris, le mien c'est des moments joyeux et bien entourés.

Alors avec les beaux jours qui commencent à peine à revenir, on a eu envie de faire un break, cette année encore.J'en connais tous les tenants et aboutissants parce que nous l'avions fait pour la première fois il y a un an, et que maintenant on recommence à peu près tous les six mois.
On le fait pour se détoxifier, ne pas rendre ça commun dans nos vies, revenir au plaisir pur de déguster ce verre de vin ou de bière, ce cocktail inconnu ou cette coupette (ce mot peut fait toujours sourire).

Au début tu sors moins, pour éviter la "tentation". Et rapidement tu te rends compte qu'elle peut se cacher partout.
Dans le coup que te proposes tes collègues pour finir la semaine, celui après une grande balade, ceux que tu boirais lors des repas de famille....

Et puis je ne te cache pas que la première fois que tu ne commandes pas d'alcool, tu es fière de toi. Sobre, avec une boisson peu festive, mais fière quand même. Parce que tu découvres que ce n'est pas nécessaire à la qualité du moment.
Mais tu pars quand même plus tôt.
Mais au moins le lendemain, tu arrives à te lever, et tu fais d'autres choses.

Alors si tu te poses la question de le faire, je pense qu'il serait bien de te poser quelques questions:
- est-ce que tu penses que ta consommation est trop régulière
- est-ce que tu bois pour le goût, ou pour le geste social?
- est-ce que tu sais faire, ne pas boire en société?

En fonction des réponses à tes questions, je t'invite à te poser la question d'une petite cure.
Parce que ça permet vraiment de se remettre en question par rapport à l'alcool, et de se rappeler que ce n'est pas obligatoire.


Et toi, qu'est-ce que tu en dis? Tu fais aussi des petites pauses sans alcool?
Comprends-tu le besoin d'en faire?

Très bonne semaine à toi !😊



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1 commentaires

  1. Hello ! Article très intéressant ! J'ai eu l'occasion de travailler en addicto et la drogue la plus consommée est l'alcool. L'alcool est la drogue la plus dangereuse, de part son côté festif, social, culturel et facilement accessible. L'alcool est partout et son sevrage est difficile ! Bon nombre de personnes ont un pb avec, sans le savoir réellement. "Une fête sans alcool n'est pas une super soirée", aie...

    Néanmoins, j'ai vu un article hier disant qu'un peu d'alcool pouvait nettoyer les neurones. A voir, tout est une question d'équilibre comme à chaque fois ! :)

    A bientôt,
    Line
    https://la-parenthese-psy.com/

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